Brachet tyrolien

Le Brachet Tyrolien n’est pas une race très connue. Pourtant descendant des chiens courants celtiques, il fût une des races de chiens les plus prisées de l’empereur Maximilien 1er (de Habsbourg) au 16ème siècle. C’est une race qui est née dans la région de Tyrol en Autriche. Ce chien de taille moyenne aura une musculature développée bien qu’harmonieuse. Chien d’utilité parfait pour ce qui est de la chasse en montagne et en forêt. Il fera un excellent chien de recherche d’animaux blessés. Pour être confirmé dans le livre des origines françaises, il devra passer une épreuve de travail tout en respectant le standard.

Sa fiche d'identité

Noms : Brachet Tyrolien, Chien courant du Tyrol, Brachet autrichien, Braque tyrolien.

Groupe : Groupe n°6 : Chiens courants, chiens de recherche au sang et races apparentées. – Section n°1.2 : Chiens courants de taille moyenne. Avec épreuve de travail (chasse et recherche au sang).

Hauteur au garrot : entre 44 et 50 cm pour les mâles et entre 42 et 48 cm pour les femelles.

Poids : entre 18 et 20 kg.

Couleur : le brachet tyrolien peut être tricolore, de couleur fauve allant jusqu’au rouge, ou encore noir et feu. Des marques blanches peuvent apparaître au niveau du collier, des membres et du poitrail.

Poil : le poil est grossier, car il est doublé. Il est dense avec du sous poil.

Entretien du poil : le poil peut être contrôlé régulièrement, mais n’a pas besoin d’un entretien précis au quotidien.

Corps : silhouette allongée et harmonieuse. Le Brachet Tyrolien développe une carrure et une musculature athlétique.

Tête : elle est large au niveau du crâne, légèrement bombée avec un stop marqué.

Yeux : de grande taille, pas enfoncés dans leur orbite, ils sont de couleurs marron foncé.

Oreilles : les oreilles du Brachet Tyrolien sont larges et attachées haut sur le crâne. Elles vont s’arrondir aux extrémités. Elles sont tombantes et leur longueur peut permettre d’atteindre la mâchoire supérieure.

Queue : la queue de cette race est longue et s’affine à l’extrémité. Elle devrait idéalement être en brosse.

Espérance de vie : environ 14 ans.

Besoin de dépenses : important.

Note : le Brachet Tyrolien étant un chien de chasse courant, il aura les qualités d’un grand sportif. Par conséquent, il a des besoins de dépenses importants. Cela signifie qu’il doit être sorti tous les jours en promenade, même si le maître possède un jardin. Oui en tant que sportif, il doit pouvoir extérioriser sa puissance naturelle. Le mieux est de pouvoir le lâcher tous les jours dans de grands espaces, pour combler ses besoins d’exploration.

Activités possibles : le Brachet Tyrolien fera un excellent chien de chasse au lièvre et au renard. Il peut tout aussi bien faire des activités de flair et de recherches (objet et personne) car son odorat est exceptionnel. Si ce genre d’activité ne plaît pas, il pourra tout aussi bien s’extérioriser grâce au canirun ou encore au treibball. Il accompagnera son maître partout en randonnée.

Vie en appartement : possible.

Note : le Brachet Tyrolien préfère les grands espaces, mais il peut tout aussi bien s’habituer à l’appartement, si tout est mis en œuvre pour que son lieu de vie soit totalement accepté. Pour ça, le maître aura le devoir de le sortir plusieurs fois par jour, et au total au moins une heure. Ce sera non négociable, si on veut avoir un chien bien dans ses pattes sans problème de comportement tel que des destructions dans l’appartement ou des aboiements intempestifs qui gêneront les voisins.

Compatibilité avec les enfants : possible.

Note : le Brachet Tyrolien pourra cohabiter sans difficulté avec des enfants. Sa nature gentille le rendra tolérant. Malgré tout, il faudra apprendre à l’enfant à respecter le chien, son lieu de vie, de couchage, sans lui prendre ses jouets, et surtout apprendre à le laisser tranquille. De même, le chien devra apprendre à laisser l’enfant, à ne pas rentrer dans sa chambre par mesure de prudence. Ils ne devront pas être laissés seuls, même si le chien est gentil.

Coût d'acquisition : le prix varie entre 800 euros et 1100 euros selon le sexe et la lignée.

Budget mensuel : environ 40 euros / mois en moyenne.

Cohabitation avec les autres animaux : possible.

Note : ses qualités de chien de chasse devront vous faire doubler de vigilance, s’il en vient à côtoyer des petits animaux comme des lapins, des gerbilles ou des furets. En effet, son instinct de prédation ne pourra pas être effacé. Malgré tout, si son éducation et sa socialisation sont faites dès son plus jeune âge (au mieux à partir de 1 mois), cela facilitera la cohabitation avec d’autres espèces d’animaux.

Robustesse : race de chien robuste.

Son histoire

On connaît très peu les origines de ce Brachet Tyrolien car celles-ci sont assez floues. Néanmoins, les autrichiens disent qu’il descendrait du Brachet Celtique. L’empereur d’Autriche Maximilien 1er aimait énormément cette race et l’utilisait déjà en tant que fin limier dans les années 1500. Les premiers élevages officiels datent de 1860 dans la ville de Tyrol en Autriche. Pourtant, son premier standard ne se fera qu’en 1896. L’officialisation de la race ne se fera que douze années plus tard. En 1944, on prit la décision de ne plus inclure de Brachet Tyrolien de petite taille, afin de l’effacer du standard. La Fédération Internationale de Cynophilie l'accepte à titre définitif en tant que race, en 1954.

Son caractère

Le Brachet Tyrolien est un brave et courageux chien, n’ayant pas peur de courir pendant des heures. On dit de lui qu’il a un formidable sens de l’orientation. Fin limier, il ne se perdra pas, surtout pour courir après le lièvre. C’est un chien qui est équilibré. Il sera très attaché à son maître et sa famille.

Son éducation

Son éducation devra se faire en douceur mais de façon ferme et surtout cohérente. Il faudra prendre garde de ne pas le conforter dans des comportements indésirables. Il sera facile à éduquer, si le maître prend le temps et le fait de manière positive. Il doit être éduqué le plus tôt possible, afin qu’il ne prenne pas de mauvaises habitudes en grandissant. Il marchera facilement à la récompense.

Ses éventuels problèmes de santé

Le Brachet Tyrolien n’a pas de prédisposition particulière à une maladie.




 

  • Brachet tyrolien

    Propriétaire producteur de Brachet Tyrolien, ma plus grosse difficulté, c’est de faire accepter leurs méthodes de chasse aux chasseurs qui ne détiennent pas de chiens du tout. A ma connaissance cette race est méconnue en France. Dommage. C’est une race exceptionnelle à tout point de vue.
    Très bon à la recherche de gibiers blessés, le Brachet Tyrolien peut travailler sans longe sur des kilomètres de recherche et de ce fait facilement bloquer le gibier recherché sans difficulté. Le Rouge de Bavière est un croisé Rouge de Hanovre et Brachet Tyrolien.

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