Une étude récente menée par MetLife nous livre des infos étonnantes sur la relation entre les humains et leurs animaux de compagnie. En fait, 31 % des personnes qui ont des chats ou des chiens se disent prêtes à envisager une relation amoureuse avec la version humaine de leur animal, en raison des liens émotionnels qu'ils partagent. Ce chiffre étonnant montre à quel point certains sont attachés à leurs fidèles compagnons à quatre pattes, influencés par les instincts canins. Mais qu’est-ce qui pousse ces personnes à imaginer une telle éventualité et que nous apprend-on sur nos rapports avec les animaux ?
Un lien émotionnel renforcé pendant la pandémie
L’étude a été réalisée auprès de 1 000 personnes, toutes propriétaires d’animaux domestiques. Elle indique que 87 % d’entre elles abandonneraient l’idée de vivre dans l’appartement de leurs rêves si celui-ci n’était pas adapté à leur chien ou chat. Ce nombre démontre bien l’importance que les propriétaires accordent à leurs animaux, surtout après le coup dur de l’isolement lié à la COVID-19. Pendant cette période, le besoin de réconfort a définitivement resserré les liens avec leurs compagnons, qui se retrouvent souvent au cœur de la vie de famille.
D’ailleurs, certains vont même jusqu’à considérer leur animal comme plus important que leur partenaire. Une avocate spécialisée dans les divorces à Jersey City résume bien ce phénomène : « Au lieu d’embrasser mon mari, Alex, je me réveille et je donne tous mes bisous à mon chien. C’est pareil avant d’aller dormir. »
Les tendances sur le net et comment on perçoit ça
Sur TikTok, une nouvelle mode se confirme : des propriétaires demandent à ChatGPT d’imaginer la version humaine de leur animal. Cette pratique montre non seulement à quel point ils sont attachés à leur compagnon, mais aussi leur curiosité face à une transformation imaginaire. Parmi ceux qui connaissent cette tendance, 31 % affirment qu’ils seraient prêts à sortir avec cette version humaine.
Cependant, l’idée n’enchante pas tout le monde. Près de 40 % des sondés pensent que si leur animal se transformait en humain, ce serait comme un "cauchemar sur pattes". Cela met en avant l’ambivalence des sentiments : d’un côté l’attachement et, de l’autre, une certaine méfiance.
Les différences entre générations
L’étude met aussi en lumière des variations selon les tranches d’âge. Les milléniaux ( personnes nées entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990) sont les plus partants avec 34 % d’entre eux qui envisagent cette idée, suivis de près par la génération X (personnes nées entre 1965 et 1976) avec 33 %. Les baby-boomers montrent également un fort intérêt pour cette humanisation fictive de leurs animaux. En revanche, les zoomers (personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) se montrent plus réservés : seuls 24 % seraient tentés par l’idée.
Ces chiffres montrent bien que chaque génération ressent différemment la place qu’occupe son animal au quotidien.
Le lien humain-animal en pleine évolution
Avec l’arrivée des nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la relation entre humains et animaux prend une toute autre dimension, tout comme la diversité canine. Ces outils permettent aux gens d’explorer, parfois de façon fantaisiste, la frontière floue entre l’humain et l’animal.
Les auteurs d’une future étude prévue pour 2026 expliquent : « La valeur que les gens donnent à leurs animaux de compagnie est comparable à... des rendez-vous réguliers avec des amis et des proches, ou même au fait d’être marié. » Cela montre que notre vision traditionnelle du lien avec nos animaux évolue vers quelque chose de plus riche et surprenant, influencé par la relation canine.
Ainsi, cette étude met en lumière non seulement l’amour profond que l’on porte à nos animaux, mais aussi comment ces derniers influencent nos choix personnels et sociaux. À mesure que la technologie façonne ces relations, il est évident que nos compagnons à 4 pattes occupent une place inégalable dans nos vies, parfois même au-delà de ce qu’on aurait pu imaginer.








