Le mode de vie des Japonais inspire souvent le monde entier. Cela pourrait encore être le cas. Pour lutter contre la solitude, des millions de Japonais vivent seuls avec leur chien ou leur chat. Le seul problème ? Ils n’ont personne à qui confier leur animal en cas de décès ou d’invalidité. C’est pour cette raison que des associations et des entreprises ont choisi de créer des maisons de retraite pour les animaux de compagnie.
Des animaux de plus en plus nombreux
Au Japon, comme dans le reste du monde, le nombre d’animaux de compagnie a fortement augmenté pendant la pandémie de Covid-19. Pour contrer l’ennui, des millions de personnes ont fait le choix d’adopter un chien ou un chat. Si le nombre d’enfants recule d’année en année, ce n’est pas le cas pour celui des chiens et des chats.
Au pays du soleil levant, l’association des fabricants de nourriture pour animaux a recensé 60.000 chats et chiens supplémentaires, ce qui porte à plus de 20 millions le nombre d’animaux de compagnie dans le pays.
Une solution pour accueillir les animaux
Les animaux de compagnie portent bien leur nom. En effet, ils permettent de combler un manque auprès des personnes qui vivent seules et qui n’ont pas (ou plus) de conjoint et/ou d’enfant. Mais dans ce cas, que deviennent les animaux lorsque leur maître décède ou n’est plus en capacité de s’en occuper ?
Au Japon, des sociétés et des ONG proposent des maisons de retraite pour les animaux de compagnie, qui pourront les accueillir suite à un accident de la vie (hospitalisation, maladie grave, démence…) ou un décès. La prise en charge de l’animal se prépare longtemps à l’avance afin de garantir sa sécurité et son bien-être. Certaines associations cherchent même à trouver un nouveau foyer pour le chien ou le chat.
Le fonctionnement de ces maisons de retraite
Le financement de ces maisons de retraite est un peu spécial. Chaque abonné paye une adhésion puis verse un abonnement mensuel pour assurer la prise en charge de leur animal. S’ajoute à cela une somme prévue pour compléter le financement sur le long terme. Des coûts nécessaires pour offrir un service optimal aux animaux qui rejoindront les structures et leur éviter les chenils. Une transition douce pour l'animal, déjà affecté par la séparation d'avec son maître.
