Médecines douces et assurance animaux : la prise en charge

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Les médecines douces, acupuncture, homéopathie et ostéothérapie, pour les plus courantes, sont aussi pour nos amis les animaux.

Tout comme pour l'humain, ces médecines alternatives proposent de soigner l'animal naturellement. Un recours de plus en plus utilisé par des maîtres soucieux de la santé et du bien-être de leur compagnon. Mais qu’en est-il de sa prise en charge par l'assurance santé animal? Petit point sur un sujet d'actualité.

Médecines douces : de quoi parle-t-on ?

Qu'on les qualifie de douces, parallèles ou alternatives, ces médecines excluent toute utilisation de molécules chimiques. Elles se veulent naturelles et abordent le corps comme un ensemble à traiter. L'acupuncture, l'ostéopathie, l'homéopathie, la chiropraxie, l'étiopathie, la kinésiologie et l'hypnose appartiennent à cette branche informelle mais de plus en plus populaire de la médecine.

Dans une société où l'animal de compagnie a rang de membre de la famille, ce dernier a désormais accès à ces médecines douces. Ces dernières bénéficient en effet d'une belle renommée en occident où la population estime que ce qui est bon pour elle est forcément bon pour ses animaux.

Crédible et à minima complémentaire

Longtemps acquis pour sa seule utilité, la chasse ou la garde des troupeaux par exemple, l'animal est aujourd'hui un compagnon à part entière. En investissant nos intérieurs sa vie s'est améliorée. Mieux soigné et bien nourri, son espérance de vie s'est considérablement allongée. Paradoxalement ce phénomène entraine l'apparition de nouvelle pathologie inédite chez l'animal. La médecine vétérinaire classique a parfois ses limites ou propose des solutions jugées trop risquées ou trop intrusives par les maîtres. Le regard sur les médecines douces de son équivalente classique, humaine comme vétérinaire, a considérablement évolué ces dernières années. Les médecines douces sont désormais à minima considérées comme complémentaires des traitements classiques. Les médecines douces viennent de fait de plus en plus compléter les soins vétérinaires ou offrir des soins palliatifs efficaces lorsque cela est nécessaire.

Quelques exemples de soins en médecine douce

La médecine vétérinaire douce est aujourd'hui bien établie en France. Elle a démontré son efficacité contre certaines pathologies animales. Quelques belles histoires d'animaux traités de manière totalement naturelle.

Sacha, un beau labrador mâle, montrait des signes d'anxiété importants dès qu'il était séparé de son maître. Traité par acupressing sur une période de deux mois par séances espacées de 4 ou 5 jours, Sacha a vu son stress d'abord diminuer avant de tout simplement disparaître.

Max, un petit matou atteint d'un coryza chronique a vu son état général s'améliorer grâce à l'homéopathie. Une cure de trois semaines à base d'ALIUM CEPA 9 CH, en 2 prises journalières de 2 granules a permis d'endiguer cette pathologie qui peut avoir des conséquences dramatiques.

Ben est un lapin qui souffre d'un fort ralentissement de son transit. Face à ce problème fréquent et grave chez le lapin, son vétérinaire décide de mettre en place une double thérapie. L’ostéopathie en complément des prescriptions classiques a permis d'éviter l'arrêt du transit puis de lui faire reprendre son rythme normal. Ben évite une dégradation rapide de son état général qui aurait pu lui être fatal.

Assurance pour animaux et médecines douces

Vous le savez en matière de santé humaine, les médecines douces sont pas ou peu remboursées par le système de sécurité sociale ou des mutuelles santé. Du côté de l'assurance pour animaux les choses sont un peu différente. En effet, certaines assurances santé pour animaux remboursent les soins relevant des médecines douces au même taux que les soins classiques dès lors qu'ils sont pratiqués par un vétérinaire diplômé. Une exigence pour le bien de l'animal. En effet le bottin numérique abonde de spécialistes des médecines douces qui proposent leurs services aux animaux sans maîtriser les spécificités de la physiologie animale. Un risque réel pour votre compagnon à quatre pattes. Des huiles essentielles sur-dosées ou une manipulation imprécise et les conséquences peuvent être dramatiques. En conséquence, passez toujours par votre vétérinaire qui le cas échéant saura vous orienter vers un confère acupuncteur, homéopathe ou ostéopathe.

Notre conseil : si vous êtes convaincu de l'utilité des médecines douces n'hésitez pas au moment de la souscription à faire de leur remboursement un critère de choix. Posez la question avant de vous engager. Vous vous éviterez ainsi toute déconvenue au moment de demander un remboursement d'un soin relevant d'une de ces spécialités alternatives. Si vous êtes déjà assuré et que votre couverture ne prend pas en charge les médecines douces vous pouvez utiliser votre forfait prévention pour financer une partie des soins correspondants.

Une fois encore la médecine vétérinaire suit une route parallèle à la médecine humaine. Au moment où les médecines douces font une entrée plus ou moins discrète à l'hôpital, elles en font de même dans les cliniques vétérinaires. Une bonne nouvelle pour tous nos animaux qui vont pourvoir bénéficier d'une médecine issue la plupart du temps de savoirs ancestraux. Une option thérapeutique d'autant plus facile à envisager pour les maîtres qui ont à leur côté le bon assureur.