Les maladies de l’Akita Inu

Les maladies de l'akita Inu

L’ Akita Inu est prédisposé à diverses maladies génétiques dont voici la liste…

Les maladies cardio-vasculaires

L’Akita Inu peut-être prédisposé à plusieurs maladies cardio-vasculaires parmi :

La communication interventriculaire

La communication interventriculaire (ou CIV) est une malformation cardiaque congénitale (c’est-à-dire présente dès la naissance) qui se caractérise par un défaut de fermeture du septum interventriculaire, la paroi qui sépare les deux ventricules cardiaques. La maladie se manifeste chez le chien de moins d’un an par des symptômes tels qu’une intolérance à l’effort, des troubles respiratoires, des syncopes et peut se compliquer par un œdème pulmonaire et une cyanose (coloration bleutée de la peau et des muqueuses due à un défaut d’oxygénation du sang). Si l’ouverture est de petit diamètre, elle peut parfois se résorber spontanément ou être corrigée chirurgicalement. En revanche, le pronostic est plus sombre pour les malformations graves.

L’épanchement péricardique

Un épanchement péricardique est une accumulation de liquide entre la paroi du cœur et son enveloppe, le péricarde. Les symptômes sont alors provoqués par l’incapacité du cœur à se remplir normalement, en raison de la pression exercée par le liquide et consistent souvent en des malaises. Des traitements médicaux et chirurgicaux peuvent être envisagés, selon les cas.

A noter !

L’Akita Inu est une race de chien qui a la particularité de présente des globules rouges plus petits que la moyenne. Ils contiennent aussi plus de potassium que la moyenne, sans que cela ne soit pathologique et ne pose de quelconques problèmes chez lui.

Les maladies de la peau de l’Akita Inu

L’Akita Inu est connu pour être prédisposé à diverses maladies dermatologiques telles que :

Le pemphigus foliacé

Le pemphigus foliacé est une maladie de la peau d’origine auto-immune. Elle se manifeste par la formation de diverses lésions sur la peau : d’abord des pustules ou des vésicules qui deviennent crouteuses ou qui s’érodent. Elles sont principalement localisées au niveau du chanfrein de l’animal, autour de ses yeux et sur ses oreilles. Le traitement permet de soulager les symptômes et doit se poursuivre à vie.

Le syndrome uvéo-cutané canin

Le syndrome uvéo-cutané est une maladie auto-immune qui provoque des signes oculaires (uvéite, conjonctivite, écoulements etc…) suivis de signes cutanés comme une dépigmentation de la peau et des poils. Le traitement est médical est symptomatique. Il doit être mis en place précocement pour éviter que le chien ne perde complètement la vue.

L’adénite sébacée granulomateuse

L’adénite sébacée granulomateuse est une maladie de la peau héréditaire qui se caractérise par la destruction des glandes sébacées par les propres anticorps du chien. Elle se traduit notamment par la présence de squames sur la peau du chien et à une perte de poils. Chez l’Akita, elle est souvent plus sévère et s’accompagne d’une pyodermite (infection de la peau) et d’une atteinte de l’état général du chien. Des traitement médicaux existent pour limiter les symptômes de la maladie.

Les affections gastro-intestinales

L’Akita Inu est une race à risque de développer un syndrome de dilatation-torsion de l’estomac. Cette affection se définit comme une augmentation du volume de l’estomac provoquée par une accumulation de gaz dans ce dernier suivie de sa torsion autour de son axe. Elle pourrait notamment être favorisée par le relâchement du ligament suspenseur de l’estomac, entre autres facteurs. Il s‘agit d’une urgence vitale pour le chien qui nécessite une prise en charge chirurgicale.

Les maladies musculo-squelettiques de l’Akita Inu

La rupture du ligament croisé antérieur

L’Akita Inu est prédisposé à la rupture du ligament croisé antérieur, un ligament présent au niveau de l’articulation du genou. L’affection se traduit par une boiterie franche au niveau d’une des pattes arrière du chien qui s’accompagne de douleur et d’un gonflement. Le traitement curatif fait appel à la chirurgie.

La luxation de la rotule

La luxation de la rotule se produit lorsque la rotule, un petit os constitutif de l’articulation du genou, sort de sa loge anatomique, normalement située dans une fosse osseuse en avant du fémur, lors des mouvements de flexion-extension. Cette affection orthopédique congénitale est responsable d’une boiterie du ou des membres postérieurs. Des traitements médicaux et chirurgicaux sont envisageables selon le grade de la luxation.

La panostéite éosinophilique

Également appelée énostose, la panostéite éosinophilique est une atteinte de la moelle osseuse des os longs. Elle se manifeste chez des chiens jeunes par des douleurs et des boiteries. Le traitement est essentiellement médical et repose sur l’administration d’anti-inflammatoires, du repos et le contrôle du poids du patient.

Le syndrome polyarthrite-méningite

La polyarthrite-méningite de l’Akita apparaît vers les 8 à 12 mois du chien et se manifeste par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries, des douleurs cervicales et du rachis (due à une méningite aseptique) et un gonflement douloureux des articulations. Rare, ses symptômes se traitent avec des médicaments immunosuppresseurs mais, généralement, les chiens qui en sont atteints répondent mal à ce traitement et nécessitent une euthanasie avant l’âge d’un an.

Les maladies neurologiques de l’Akita Inu

La surdité congénitale

La surdité congénitale peut toucher une seule ou les deux oreilles et se manifeste dès les premières semaines de vie de l’animal. Elle est liée à des anomalies de développement de certaines structures de l’oreille interne. Aucun traitement n’existe mais l’animal s’habitue généralement assez bien à son handicap, lorsqu’un environnement adapté est mis en place par son propriétaire.

Le syndrome polyarthrite-méningite

Voir « les maladies Les maladies musculo-squelettiques de l’Akita Inu »

Le syndrome vestibulaire congénital

Le syndrome vestibulaire consiste en une atteinte du système vestibulaire, au sein de l’oreille interne. Les symptômes comprennent une tête penchée, un animal qui tourne en rond et qui tombe. Quand l’affection est congénitale, il n’existe pas de traitement spécifique mais il arrive que l’animal parvienne à compenser et que ses symptômes s’améliorent avec le temps.

Les maladies des yeux de l’Akita Inu

L’entropion

L’entropion est un enroulement du bord libre de la paupière vers l’intérieur de l’œil. La mise en contact des poils qui recouvrent la paupière avec l’œil provoquent une inflammation des surfaces de l’œil. Cette inflammation occasionne des douleurs et de la gêne chez l’animal et peut se compliquer par le développement d’un ulcère sur la cornée. L’entropion se traite chirurgicalement.

Le syndrome uvéo-cutané canin

Voir « Les maladies de la peau de l’Akita Inu ».

Le glaucome

Le glaucome désigne une augmentation de la pression intra-oculaire. Il se traduit par des douleurs, une rougeur, un gonflement de yeux et une perte progressive de la vision. Chez l’Akita, il apparaîtrait entre les 2 et 4 ans de l’animal et serait héréditaire. Il n’existe pas de traitement curatif mais seulement des traitements qui permettent de soulager temporairement les symptômes de l’affection avant l’ultime recours que constitue l’énucléation (retrait chirurgical de l’œil).

L’atrophie rétinienne progressive généralisée

L’ARP correspond à une dégénérescence héréditaire des cellules de la rétine pour laquelle les premiers signes se manifestent entre les 2 et 5 ans du chien. L’affection touche les deux yeux et affecte d’abord la vision nocture avant la vision diurne jusqu’à provoquer la cécité du chien. Aucun traitement n’existe.

Les anomalies oculaires multiples

L’Akita Inu peut également souffrir d’anomalie oculaires multiples qui comptent une microphtalmie (œil d’une taille anormalement petite), une persistance de l’artère hyaloïde (reliquat d’un vaisseau de l’œil présente normalement pendant la vie fœtale) et une cataracte congénitale (opacification du cristallin).

 

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Guylaine Vandekerkhove

Ingénieure diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires (ENSAIA) et d'un Master en ingénierie de la santé et nutrition, Guylaine VANDEKERKHOVE est la co-fondatrice de toutoupourlechien.com. Elle utilise désormais ses compétences scientifiques pour écrire des articles sur la santé et la nutrition canine et puise ses sources sur des ouvrages vétérinaires de référence. Passionnée par les chiens depuis toujours, elle a également validé une formation pratique d'éducatrice-comportementaliste canin.