Le Pomsky est issu d’un croisement entre un Husky Sibérien et un Spitz Nain. En France, cette race de chien n’est pas reconnue car elle est encore trop récente. Le Pomsky est donc un croisement très à la mode, pourtant les deux races qui composent ce “mélange” sont plutôt primitives. Donc attention, ce petit chien aux allures de peluche peut aussi avoir un vrai caractère.
Crédit photo : Mishka de la Ferme Echo Nature, La Sauve-Majeure (33)
Sa fiche d'identité
Nom : Pomsky.
Groupe : cette race n’est pas reconnue officiellement par la FCI (Fédération Cynologique Internationale).
Taille / hauteur au garrot : il n'y a pas de standard officiellement reconnu par la FCI mais il existe depuis juin 2018 un Club Européen du Pomsky (l'EPC), qui comme les clubs de races "officielles", travaille à l'établissement d'un standard pour le Pomsky et à sa normalisation.
Le standard de l'EPC distingue 3 tailles différentes de Pomsky :
- petit : de 20 à 30 cm au garrot pour les Pomsky de 1ère génération (F1), de 2ème génération (F2) et de 3ème génération (F3),
- moyen : de 31 à 40 cm pour les Pomsky F1 et de 30 à 35cm pour les Pomsky F2,
- grand au-delà de 40cm uniquement pour les Pomsky F1.
F1, F2, F3...c'est quoi ?
Un Pomsky F1 est un Pomsky de 1ère génération issu du croisement entre un père Poméranien et une mère Husky. On parle aussi de Pomsky 50-50, pour 50% de Husky et de 50% de Spitz. Si l'on croise un Pomsky F1 avec un Husky, on obtient un Pomsky F1a (ou 75% de Husky et 25% Spitz) et si l'on croise un Pomsky F1 avec un Poméranien, on obtient Pomsky F1b (ou 25% de Husky et 75% Spitz).
Un Pomsky F2 est quant à lui un animal issu du croisement entre deux Pomsky F1 et un Pomsky F3 est un animal issu du croisement de deux parents F2.
L'éleveur doit être en mesure de vous dire si votre Pomsky est de 1ère, 2ème ou 3ème génération. Si l’éleveur est signataire à l’EPC, il s’engage même à inscrire cette information sur le certificat de naissance du chien (ou pedigree délivré par l’EPC).
Plus on avance dans les générations, plus le Pomsky aura de chances de garder une petite taille à l’âge adulte. En contrepartie, le brassage du patrimoine génétique est moindre et entraîne davantage de risques de sélectionner des gènes porteurs d’anomalies susceptibles de s’exprimer. Notez bien que ce risque n’est d’ailleurs pas propre à la race du Pomsky mais existe aussi bel et bien chez tous les chiens de pure race. C’est le travail de sélection des reproducteurs par l’éleveur qui permet ensuite de limiter au maximum le risque, d’où l’importance de choisir un professionnel sérieux.
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Poids : le standard de l'EPC distingue des poids différents qui varient selon les tailles de Pomsky :
- les petits pomskies doivent avoir un poids compris entre 2 et 6kg,
- de 6,5 à 11,5kg pour les pomskies moyens de première génération, et de 6 à 9 kg pour les pomskies moyens de deuxième génération,
- de 12 à 20kg pour les grands pomskies.
Couleur : beaucoup de similitudes avec le Husky, le Pomsky peut être blanc, fauve, gris, marron ou noir.
Poil : long ou mi long.
Entretien du poil : un brossage régulier devra être effectué, notamment en période de mue (voir section « Soin et entretien du Pomsky »)
Corps : Le pomsky est un chien assez "lourd" pour sa petite taille : il est bien charpenté.
Tête : de taille moyenne et bien proportionnée au corps. Son sommet est légèrement arrondi.
Yeux : le Pomsky a les yeux en amande et peut avoir les yeux marron ou bleus. Et tout comme le Husky Sibérien, le Pomsky peut aussi avoir les yeux vairons, c’est à dire une couleur différente dans chaque œil ou des yeux hétérochrome (avec plusieurs couleurs dans l’iris).
Attention !
Les Pomskies aux yeux bleus sont évidemment les plus prisés. Pourtant, c’est une caractéristique assez difficile à fixer pour les éleveurs si bien que certains, peu scrupuleux, élèvent de « faux-pomsky » qu’ils vendent pour des vrais afin d’augmenter leurs chance d’obtenir des chiots aux yeux bleus. Au lieu de croiser un Husky avec un Spitz nain, ils utilisent d’autres chiens de la famille des Spitz pour tromper leurs acheteurs ou des reproducteurs qui ne sont pas des chien de races pures. Comment se prémunir de cela ? En demandant à l’éleveur s’il pratique des tests ADN qui prouvent la pureté de la race des reproducteurs. Les éleveurs signataires de l’EPC doivent s’engagent à pratiquer ce type de tests génétiques, ce qui constitue un gage de confiance pour les futurs acquéreurs.
Oreilles : petites et triangulaires, rapprochées et attachées haut sur la tête.
Queue : longue et fournie de poil, à la forme en brosse à la manière, le plus souvent portée en faucille, enroulée au-dessus du dos.
Espérance de vie : 15 ans à 17 ans
Besoin de dépenses : modéré à important.
Note : Le Pomsky étant issue d’un croisement de chiens plutôt dynamiques, il est difficile de considérer son besoin de dépense. Cela devra donc être analysé en fonction de votre chien. Mais dans tous les cas, une balade journalière sera indispensable à son bon équilibre.
Activités possibles : Toutes les activités de loisirs, le pistage ou encore certains sports canins (agility, jeux d’eau, etc.)
Vie en appartement : possible.
Note : A condition de le sortir suffisamment, le Pomsky grâce à sa petite taille peut sans difficulté s’adapter à la vie en appartement. Cependant, comme tous les chiens, il faudra le dépenser suffisamment, que vous ayez un jardin ou non.
Compatibilité avec les enfants : possible.
Note : Comme avec tous les chiens, les enfants devront se montrer respectueux avec leur chien et il ne faudra jamais les laisser seuls sans surveillance.
Cout d'acquisition : entre 2500 et 4500 euros.
Budget mensuel : entre 15 et 30 euros.
Cohabitation avec les autres animaux : possible.
Note : Afin que cette cohabitation avec d’autres animaux se passe au mieux, il sera nécessaire de l’habituer jeune et positivement à vivre avec une autre espèce.
Robustesse : le Pomsky est un chien plutôt robuste de par son croisement avec le Husky. Il est donc plutôt résistant aux températures extrêmes.
Son histoire
Cette race de chien émergent a connu un essor fulgurant grâce à internet et aux réseaux sociaux, notamment aux États-Unis. A l’origine, elle a été créée pour obtenir des chiens dont les traits rappellent ceux du Husky Sibérien mais avec une taille réduite, le rendant plus compatible avec une vie en appartement.
En première génération, tous les croisements se font avec une femelle husky et un mâle poméranien, exclusivement par insémination artificielle.
Son alimentation
Comme le Pomsky est issu du croisement entre un Husky et un Loulou de Poméranie, on peut raisonnablement supposer qu'il peut hériter des difficultés du Husky à digérer l'amidon en grande quantités. Or, l'amidon, on en retrouve dans toutes les croquettes (même les croquettes sans céréales), dans les pâtées industrielles ainsi que dans les féculents qui peuvent composer une ration ménagère! L'alimentation du Pomsky doit dont contenir une quantité d'amidon limitée et, comme pour tous les chiens, des protéines animales de bonne qualité nutritionnelle. Pour ces raisons, choisissez de préférence des croquettes ou des pâtées "low carb", à moins de 30% voire 25% de glucides assimilables mais riches en bonnes protéines ou optez pour une ration ménagère dans laquelle vous pourrez maîtriser complètement la nature et la quantité des ingrédients que vous y introduirez. Dans ce dernier cas, prenez toujours la précaution de faire équilibrer la ration de votre chien par un vétérinaire.
Soin et entretien du Pomsky
L'entretien du Pomsky ne demande pas une attention de tous les instants de la part de son maître. Côté pelage, un brossage par semaine suffit pour les variétés à poils longs tandis que les poils mi-longs se contenteront d'une séance de brossage toutes les deux semaines. Et côté toilettage, un à deux bains par an sont en général suffisants. Les yeux et les oreilles de ce petit chien ne nécessitent pas de nettoyage ni de soins particuliers, sauf si des saletés y sont constatées ou en cas d'épiphora (yeux qui coulent). Comme pour tous les chiens, le maintien d'une protection anti-parasitaire adaptée à votre région et aux habitudes de vie du chien est de mise.
Possédant des gènes de chien nordique, le Pomsky est un chien qui a un métabolisme qui lui permet de tirer profit de la moindre calorie avalée et qui a, de ce fait, une tendance naturelle à prendre de l’embonpoint. Pour lui éviter de prendre trop de poids, limitez la teneur en matières grasses de ses aliments et proposez lui suffisamment d’activité physique.
Son caractère
Comme pour toutes les races, le tempérament pourra donc varier d’un individu à l’autre mais globalement, le Pomsky, sera décrit comme un chien avec un caractère enjoué. Très intelligents, ils possèdent la détermination des chiens primitifs et doivent donc être éduqués de manière ferme (ce qui ne signifie pas violente) dès le plus jeune âge. Le caractère et les instincts du Husky sont cependant bien tempérés par ceux du Poméranien.
Son éducation
Comme pour tous les chiens, le Pomsky sera plus facile à éduquer si son éducation commence jeune. Cela évitera de mettre en place de mauvaises habitudes et de mettre des limites claires et cohérente à ce petit chien qui, rappelons-le, reste un chien primitif. Dans tous les cas, c’est une race qu’il est possible d’éduquer sans trop de difficultés, à condition d’être toujours bienveillant et cohérent.
Ses éventuels problèmes de santé
Ce croisement étant trop récent, nous n’avons pas suffisamment de recul pour connaître les principaux problèmes de santé du Pomsky. On peut cependant supposer que le Pomsky peut hériter des problèmes de santé retrouvés chez le Husky et le Spitz Nain comme la cataracte, la dysplasie de la hanche, l’alopécie ou bien encore la fragilité intestinale pendant l’enfance.