Les maladies du Staffordshire Bull Terrier

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Quelles sont les maladies génétiques du Staffordshire Bull Terrier ? En voici un aperçu…

Les maladies de la peau du Staffordshire Bull Terrier

La dysplasie folliculaire canine

La dysplasie folliculaire est une affection qui entraîne une alopécie (perte de poils) et des modifications du pelage. Une prédisposition raciale assez marquée chez le Staffordshire Bull Terrier suggère une base génétique de la maladie chez ce chien. La chute des poils débute généralement vers l’âge de 2 à 4 ans et se produit principalement sur les flancs. Aucun traitement spécifique n’existe mais l’affection n’a, généralement, que des conséquences esthétiques.

Les maladies des yeux du Staffordshire Bull Terrier

La cataracte juvénile

La cataracte juvénile est une opalescence progressive du cristallin qui touche les deux yeux chez un chiot ou un jeune chien. Sans un traitement chirurgical, elle évolue vers la perte complète de la vision du chien.

La persistance hyperplasique de la tunique vasculaire du cristallin / persistance du vitré primaire hyperplasique

La persistance hyperplasique de la tunique vasculaire du cristallin et la persistance du vitré primaire hyperplasique sont des anomalies résultant d’un défaut de régression de structures embryonnaires au niveau de l’œil. Elles entraînent une opalescence de l’œil et des troubles de la vision pouvant aller jusqu’à la cécité chez les chiens qui en sont atteints. Un traitement chirurgical est possible mais il comporte d’importants risques de complications.

Les maladies neurologiques du Staffordshire Bull Terrier

L’encéphalopathie nécrosante subaigüe (syndrome de Leigh)

L’encéphalopathie nécrosante subaiguë est une maladie spécifique à certaines qui se caractérise par une nécrose de l’encéphale et l’apparition de troubles neurologiques très sévères. Affectant les jeunes chiens des races prédisposées entre leurs 6 et 12 mois, elle est hélas rapidement fatale. Aucun traitement spécifique n’existe.

L’acidurie L-2-hydroxyglutarique

L’acidurie L-2-hydroxyglutarique est une encéphalopathie métabolique provoquée par une déficience enzymatique qui conduit à l’accumulation d’une substance dans le liquide céphalo-rachidien, le plasma et les urines. Les symptômes, qui apparaissent le plus souvent chez le chien entre 6 mois et 1 an, consistent en divers troubles neurologiques. Aucun traitement curatif n’existe pour cette affection mais il est possible de prolonger la durée de vie des chiens atteints par la mise en place d’un régime alimentaire adapté.

Les malformations congénitales du Staffordshire Bull Terrier

La fente palatine

La fente palatine est une malformation congénitale (présente à la naissance) du palais dur ou du palais mou qui engendre une communication anormale entre la cavité buccale et la cavité nasale. Les signes cliniques, présents dès la naissance du chien, regroupent un jetage, des difficultés à déglutir (dysphagie), des éternuements, de la toux et des retards de croissance. Un traitement chirurgical peut être envisagé, selon la taille de la fente.

Les maladies musculo-squelettiques du Staffordshire Bull Terrier

La myotonie congénitale du chien

La myotonie désigne une anomalie du tonus musculaire. Les signes cliniques de cette affection consistent en une masse musculaire hypertrophiée, une raideur de la démarche « à froid » et des collapsus. Des troubles respiratoires, des troubles de la déglutition et une hypersalivation peuvent également être observés chez les chiens dont les muscles du larynx et du pharynx sont atteints. La maladie n’est pas évolutive et se stabilise généralement aux alentours des 12 mois de l’animal.

Les tumeurs du Staffordshire Bull Terrier

Le Staffordshire Bull Terrier serait notamment prédisposé aux tumeurs hypophysaires entraînant un hypercorticisme et au mastocytome, une tumeur cancéreuse de la peau ou du tissu sous-cutané.

Les troubles de la reproduction du Staffordshire Bull Terrier

La cryptorchidie

La cryptorchidie désigne la descente incomplète d’un ou deux testicules dans le scrotum chez un mâle non castré de plus de 6 mois. L’anomalie peut entraîner des complications (torsion testiculaire, augmentation du risque de cancérisation…) ainsi qu’une infertilité lorsque les 2 testicules n’ont pas correctement migré. Le traitement consiste en une castration chirurgicale de l’animal.

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Guylaine Vandekerkhove

Ingénieure diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires (ENSAIA) et d'un Master en ingénierie de la santé et nutrition, Guylaine VANDEKERKHOVE est la co-fondatrice de toutoupourlechien.com. Elle utilise désormais ses compétences scientifiques pour écrire des articles sur la santé et la nutrition canine et puise ses sources sur des ouvrages vétérinaires de référence. Passionnée par les chiens depuis toujours, elle a également validé une formation pratique d'éducatrice-comportementaliste canin.